Treize

 » La grande erreur, la seule erreur, serait de croire qu’une ligne de fuite consiste à fuir la vie; la fuite dans l’imaginaire, ou dans l’art. Mais fuir au contraire, c’est produire du réel, créer de la vie, trouver une arme. »

Gilles Deleuze

Des armes,

Des armes, des chouettes, des brillantes,
Des qu’il faut nettoyer souvent pour le plaisir
Et qu’il faut caresser comme pour le plaisir
L’autre, celui qui fait rêver les communiantes

Des armes bleues comme la terre,
Des qu’il faut se garder au chaud au fond de l’âme,
Dans les yeux, dans le coeur, dans les bras d’une femme,
Qu’on garde au fond de soi comme on garde un mystère

Des armes au secret des jours,
Sous l’herbe, dans le ciel, et puis dans l’écriture,
Des qui vous font rêver très tard dans les lectures,
Et qui mettent la poésie dans les discours.

Des armes, des armes, des armes,
Et des poètes de service à la gâchette
Pour mettre le feu aux dernières cigarettes
Au bout d’un vers français brillant comme une larme.

Leo Ferré

Texte mis en musique par Noir Désir ;

https://m.youtube.com/watch?v=DhXkeBykF1o

Bertrand Cantat s’est retrouvé désarmé une nuit à Vilnius, et ça a fait mal.
Moi, ce soir, bien qu’armé, ça fait mal aussi…

Aïe ! cul

Cheveu sur la soupe
Cheveu sur la croupe
Je veux sur ta croupe

Vive la poésie, l’arme fatale !

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