Au hasard de l’ennui j’ai croisé un humain
Qui écrit tant de mots assortis à mon rêve
Nul destin ni passion nul repos nulle trêve
Il sème des secrets qu’il dépose en chemin
Au paradis des albatros – Et en 1 tournemain
Je marche dans ses pas jusqu’au bout de sa grève
Les ténèbres qu’il fuit son aura qui me crève
Projette sur mon ombre un si long parchemin
‘Certains ont des malheurs’ d’autres une phobie
Lesquels sont plus à plaindre ? 1 cafard la lubie ?
Où cet inconvénient d’être nés si lointain
Nos caprices odieux emplissent la souffrance
Et ce gouffre entre nous attise l’attirance
la sagesse n’est plus qu’un génie incertain
Curare
Sur les traces de Cioran – Chant I
Un chant magnifique.
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Tu as remarqué que ça a beau être magnifique, ça n’est pas de moi mais d’une poétesse au pseudo mortel. Je serais curieux de lire ses autres travaux.
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Curare, il me semble l’avoir déjà rencontrée.
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Héraldie
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Merci Vincent.
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Je crois aussi avoir entendu parler d’elle chez Esther et si tu veux en savoir plus ;
http://heraldie.blogspot.fr/2017/02/poesie.html
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« Si la vérité n’était pas si ennuyeuse, la science aurait vite fait de mettre Dieu au rancart. Mais Dieu, tout comme les saints, est une occasion d’échapper à l’accablante banalité du vrai. »
Cioran Des larmes et des saints ,biblio essai.
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Magnifique Luciole, merci.
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Belle journée!
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Provocateur ce Cioran 😉
« Ce qui m’intéresse dans la sainteté, ce pourrait bien être le délire de grandeur qu’elle dissimule derrière ses suavités, les appétits énormes masqués par l’humilité, l’inapaisement recouvert par la charité. Car les saints ont su exploiter leurs faiblesses avec une science proprement surnaturelle. Cependant leur mégalomanie est indéfinissable, étrange, troublante. D’où provient, malgré tout, notre compassion inavouée pour eux? Croire en eux n’est guère plus possible. Nous admirons leurs illusions, voilà tout. De là découle cette compassion… »
Cioran Des larmes et des saints, biblio essai.
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