
Un bel Au revoir

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Le chef du gang, pointant la lune,
Commanda, au pied de la dune ;
« Montez et décrochez-moi ça
Car sa lumière m’importune. »
Tous les soirs, une none astique
Dans sa cellule monastique,
En échange d’une sucette
Ou d’un bonbon que l’on mastique.
Bryce Cameron Liston
(Hortus Closus 8-4-13)
« Quand le mercure descendra,
Elle se couvrira, Sandra,
Que perdure la canicule,
Car je la préfère sans draps. »
Il faut faire avec les « Ah, Hélas ! » de la vie.
Voici venu le temps de fêter ton départ,
Non pas pour l’au-delà, cela viendra plus tard…
(Je suis vraiment doué pour plomber une ambiance,
Pour la rendre légère il me faudrait ta science).
Ah ! Tu vas me manquer, mon très cher Jean-Bernard,
Ce que nous avons ri au détour des couloirs !
Aux jeunes également, car ta douce patience,
En leurs capacités leur redonnait confiance.
Combien ont grâce à toi découvert leur métier,
Ou même simplement, retrouvé un sentier ?
Ton affection pour eux est leur plus sûr viatique.
Quand tu rêvasseras à l’ombre d’un pommier,
Au fond de ton hamac, confortable sommier,
Fait quand même attention aux frelons à sciatiques.
Du lait de ces vaches qui paissent,
Nait une crème fraîche épaisse,
Dont les fermiers sont très heureux,
Leur rapportant beaucoup d’espèces.
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Son père lui dit que naguère,
Les enfants ne s’amusaient guère,
Puis, les larmes aux yeux, il se tut ;
Il se remémorait la guerre.
Il but avec sa tapenade
Du rhum gorgé de cassonade,
Mais la boisson étant traîtresse,
Il se vautra sur l’esplanade.
Pays de Poésie
C’est sur le chemin de halage,
Que l’on a trouvé les emballages,
Vides, faut-il le souligné,
Du fruit du vol à l’étalage.
Nous nous sommes fait un devoir,
De lui faire un bel Au revoir,
En remerciement de l’amour
Qu’il a su pour nous tous avoir.