
Tu n’auras pas pour tes étrennes,
L’intégrale de John Coltrane,
Si du soir jusqu’au petit jour,
Dans les boites de Jazz, tu traines.
Tu n’auras pas pour tes étrennes,
L’intégrale de John Coltrane,
Si du soir jusqu’au petit jour,
Dans les boites de Jazz, tu traines.
Cet entrepôt frigorifique
Recèle un trésor mirifique,
Pour qui souffre de la famine,
Est carencé calorifique.
À bord d’un frêle esquif fait de vieux matériaux
Qu’il a récupéré le long de la rivière,
Un voleur de fruit fuit l’horreur pénitentiaire,
Et le flair de mâtins, à ses matons, loyaux.
Rejoindre l’autre rive est dans son scénario,
Cependant le courant contrarie sa croisière,
L’entrainant vitement, nonobstant ses prières,
Vers une chute d’eau, broyeuse de rafiot.
À l’approche du vide, « Au secours », il appelle
(Au risque qu’alertés, ses suiveurs l’interpellent),
En sautant de sa nef, car il est non-nageur.
Mirabelle entendant ses cris depuis la berge,
Plonge sans hésiter et sur son dos l’héberge,
Puis ramène à bon port le tout juste majeur.
Elles veulent n’appartenir
Qu’à Dieu, mais pour y parvenir
Les postulantes seraient
Bien inspirées de s’abstenir.
Cette courtisane inlassable
Est à jamais irremplaçable
Dans le cœur de moult militaires,
Grâce à sa beauté inclassable.
Un aveugle en colère braille,
Car ils n’ont pas traduit en Braille,
Un livre sur la tour Eiffel,
Ce célèbre tas de ferraille.
Regardez-moi ce con danser…
On dirait un pas cadencé,
De l’oie, pour être plus précis.
De ridicule, un condensé !
Pays de Poésie
Le nombre d’infectés décolle,
Il faut durcir le protocole,
Mais qu’il ne soit pas trop drastique,
Ou il ne fera pas école.
Elle lance un coup d’œil rapide,
À la spectatrice stupide,
Qui n’hésite pas à roter
Alors qu’elle joue Euripide.