Je marche les pieds nus, au moment de l’éveil
Du jour sur la prairie, où paissent quelques vaches.
Sous un mirabellier sont étendues des bâches
Où gisent des fruits jaunes, abreuvés de soleil.
Ce champ, je le connais, il n’a aucun pareil,
J’y passais des étés à jouer sans relâche,
Que ce soit au football ou bien à cache-cache,
J’y ai même parfois déposé mon sommeil .
C’est la première fois depuis qu’est mort mon père,
Que je suis orphelin (le précéda ma mère),
Que je viens en ce lieu où ils nous ont chéris.
Mirabelle soudain, timidement s’approche,
Semblant avoir compris que me manquent ces proches,
Sa présence attentive apaise mon esprit.
Un très beau et touchant texte, Vincent …
Un douceur et une tristesse également ….
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