Un monde merveilleux

À défaut de trouver le monde merveilleux,
Quelques-uns ont recours à la poussière d’ange.
De la population croit toujours cette frange,
Car le ciel sur les têtes est de moins en moins bleu.

Le climat, le COVID, le rendent nébuleux,
Et l’inégalité : un petit clan engrange
De l’argent à gogo, quand d’autres des oranges
Invendables au marché, de loin les plus nombreux.

Quand je suis angoissé une autre voix j’emprunte
Que celle de la drogue ou même de l’absinthe,
Je compose un sonnet, mon écrit préféré.

Non seulement la peur fait aussi moins la fière,
Mais encore mon corps n’en est pas altéré,
Et à vous, à lire, j’offre de la matière !


Pas à plaindre

Je me dis encore que je ne devrais pas
Passer autant de temps à écrire et à lire,
Que premier des glandeurs on pourrait bien m’élire,
Que je devrais suivre de mon voisin les pas :

Il gère ses affaires en excellent papa
De famille, à remplir toujours sa tirelire,
Alors que je ne gagne avec ma piètre lyre,
Rien, absolument rien, même pas un repas.

Ah ! Je suis désolé d’être sur moi à geindre
Alors que d’autres sont autrement plus à plaindre,
Et par les temps qui courent, il y en a beaucoup.

C’est le cas des proches de cette policière
Qu’un jeune fanatique a tué par derrière :
Son dieu aurait voulu qu’on lui trancha le cou !!!

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