Comme il sait s’occuper de son bouton de rose,
Le teint de sa patronne est presque vermillon.
Au-dessus des amants, un fringant papillon,
Volette dans l’air doux d’un soir d’été bleu-rose.
Cet employé hors pair, tond le gazon, l’arrose,
Parmi d’autres travaux, autour du pavillon.
Jusqu’alors affairé à poser des paillons
Le long de la clôture, il s’accorde une pause.
Une de ses mains cours sur le satin pourpré
De son décolleté ; un sein, elle soupèse,
Tandis qu’avec sa langue, il caresse sa fraise.
À mesure que vient, le dénouement sacré,
Les soupirs de plaisir sont moins durs à entendre,
Ils seront au summum quand son corps va se tendre.
Voir
http://www.paradis-des-albatros.fr/?poeme=gautier/le-rose#Prevu
Et
http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/le-rose
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Quel Kochon!!!!
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Une attitude déplacée (sic) pour ce papillon!!!
Mais le couple est content, c’est bien là l’essentiel…..
Pour Madame en émois et Monsieur Turgescent (que rien n’oblige en ce sens – re-sic)!
Seul le Souffle est Divin, et le Verbe se fait Chair,
Bô comme l’Antik, Tè!
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