Sous un sapin de Chine, Esther Ling est pensive
Elle s’unit avec la femme de sa vie ;
Sentiment mêlé de joie et de nostalgie,
Ses parents sont absents, ils sont sur l’autre rive.
Ça fait longtemps déjà, mais la douleur est vive,
Reste son enfant, son amante et ses amis.
Ses aïeuls ont été tués par les nazis
Pour la raison qu’ils étaient de confession juive.
Pour soigner ses blessures, elle se voue à l’art,
Sa musique est douce, ses poèmes sans fards.
D’un horizon ténébreux, ils sont l’arc-en-ciel.
Dans quelques minutes, elle rejoindra sa belle
Dans leur jardin d’amour, elle sera pour elle
L’épousée aux lèvres distillant lait et miel**.
* Fruit de mon imagination
**Cantique des cantiques
La suite de la journée par ici, cardiaques s’abstenir!