
Le long d’un étier verdoyant,
Nous pédalons en prévoyant
(Et en pensant à une proche)
D’arriver lundi à Royan.
Le long d’un étier verdoyant,
Nous pédalons en prévoyant
(Et en pensant à une proche)
D’arriver lundi à Royan.
Pour avoir été somnolent
À l’équivalent d’un volant,
J’ai fait une chute, une belle,
Mon coude en fut sanguinolent.
Ah ! Que j’aimerais mettre à terre,
Les moments où je suis austère.
Danser même par temps immonde,
Comme le chante Fred Astaire.
Je suis seul, mais c’est provisoire,
Tout autant que c’est illusoire,
Car la nature en moi s’installe,
Un compagnon non dérisoire.
On pourra dire que ces mères,
Sur leur pédales peu chômèrent,
Et que, c’est là le principal,
Elles n’en furent pas amères.
Alors qu’on coupait des rondelles
D’un parent de la mortadelle,
Vint, pas pour notre compagnie,
Un autochtones pourvu d’ailes.
Sur ma bicyclette adorée,
Je peux aller jusqu’en Corée,
Mais le programme d’aujourd’hui,
C’est de la Charente, l’orée.
Si elles font une nuit géante,
Ça n’est pas qu’elles soient fainéantes,
C’est qu’hier, elles ont dévoré
Des bornes, sur leur vélo séantes.
Nous sommes arrivés entiers
À l’étape de Noirmoutier.
C’eût été beaucoup de souffrance,
Soyez prudentes, ayez pitié.