La littérature et le bien

 

Musée du Louvre

J’ai toujours un poème en élaboration,
Auquel me retenir quand l’angoisse puissante
Me plonge dans le vide (aux enfers, la descente),
Ainsi de m’abolir, j’éteins la tentation.

Plus que d’une obsession, je parle de passion,
Car la pathologie dans ce cas est absente :
C’est une activité (qualifiée de pensante),
Non dénuée de sens, il y a création.

Elle plait plus ou moins, mais c’est sans importance
Au vue de l’intérêt qu’à pour moi sa naissance
(Voir le dernier des vers de mon premier quatrain).

Longtemps j’ai résisté à la littérature,
Jusqu’à ce que je sois au bord de la rupture,
Je la croyais futile, elle nous rend sereins.

Une réflexion sur “La littérature et le bien

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