L’accès au pré est libre la nuit en hiver,
Mirabelle va y brouter dès que possible;
Quand le pâturage lui est inaccessible
C’est que de neige ou d’eau le sol est recouvert.
Plusieurs raisons font qu’elle préfère être au vert ;
A l’étable la promiscuité est pénible,
La nourriture y est beaucoup moins digestible
Et surtout elle ne peut pas voir l’univers.
Quand elle regarde les étoiles et la lune,
La belle a l’impression de faire avec eux une,
Son coeur est alors rempli d’une intense joie.
Puis l’aube apparait vêtue de sa robe à traîne,
La crinoline blanche s’étend sur la plaine,
Devant tant de beauté la vache reste coi.
.
Retrouver ici les aventures de Mirabelle.
Comme un cheveu sur la soupe 
Elle en a de la chance de pouvoir sortir à sa guise, ici il y en a qui sont encore enfermées… alors que le temps est doux… 😦
Belle Mirabelle, connais déjà… 😉 Bravo pour ce choix photo et tes mots toujours au top ! 🙂
Bon dimanche Vincent. Bise.
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Merci Julie, Avec cette série sur Mirabelle, je suis à me renseigner sur la vie des vaches. Je fréquente les blogs des éleveurs, il y a des conversations surréalistes, enfin pas tant que ça quand c’est son métier mais ça l’est pour moi qui découvre leur univers. Hier, des paysans discutaient justement de ce qu’ils font de leur vache la nuit en hivers, il y en avait un qui avait l’air d’être au petit soin, à qui l’idée semblait saugrenue de laisser ses bêtes dans le froid, limite de la maltraitance et l’autre qui lui répondait qu’elles n’étaient pas en sucre et que d’ailleurs elles avaient le choix et qu’elle choisissaient, sauf si elles ne trouvaient de la nourriture que dans l’étable, de rester au pré. Bon, j’ai un peu travesti la réalité avec mon poème, ça n’est pas la première fois, ni la dernière je l’espère car j’ai beaucoup de plaisir à fréquenter ces animaux très doux me semble t’il, ça fait du bien la douceur par les temps qui courent. Bon Dimanche. Bises
Vincent
Ps ; Tu es éleveuse ?
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Merci pour ta réponse 🙂
Non, ne suis pas éleveuse, j’observe autour de nous. Mais petite, mes grands-parents avaient des vaches, cochons, chèvres, lapins, etc… un peu de chaque 🙂 Ils étaient « heureux », sauf le jour où il fallait les abattre… 😦
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Comme j’aimerais avoir ce diaporama !
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Vais repasser dans la soirée ; pas ton linge… mais te laisser mon t’it mot ! 🙂
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Quand la PAC tourne au désastre,
il ne reste aux vaches que lorgner les astres,
une autre façon de prendre de la hauteur
s’élever soi-même, sans l’humain, sans l’éleveur
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Ah ! Super Yann ! Plus on est de fous, plus on écrit de poésie. Encore !
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