Au repas chaque vache a droit à une part.
Ce soir le paysan vient leur servir du seigle,
Mirabelle prend aussitôt son air espiègle,
La maligne prépare un coup de Trafalgar.
Alors que le vacher détourne le regard,
Ne tenant aucunement compte de la règle
Elle plonge avec la rapidité d’un aigle,
Sa très longue langue dans l’auge d’un moutard.
L’homme connaissant son faible pour ce fourrage,
S’attend à ce qu’elle se livre à un pillage,
C’est pourquoi il la surveille du coin de l’oeil.
Prise sur le fait elle relève la tête,
L’angoisse se lit sur la gueule de la bête ;
Des sorties nocturnes elle doit faire le deuil.
.
Retrouvez ici les aventures de Mirabelle
C’est vrai que son regard est un peu angoissant…
Bin dit comme d’habitude et merveilleusement illustré 😀 merci Vincent !!!
Bonne semaine. Bise.
J’aimeJ’aime
J’aurais dit « angoissé » mais c’est que tu as plus d’empathie que moi pour les vaches, sans doute…
Merci pour la merveilleuse illustration.
J’aimeJ’aime
😉
J’aimeJ’aime
Malicieuse série de Mirabelle. A défaut d’être libre, j’imagine qu’elle connait ou connaitra l’herbe des prés !
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, elle a le droit de sortir en journée mais plus la nuit (Voir Mirabelle en hiver) et ce jusqu’à nouvel ordre. C’était pas la première fois qu’elle se faisait piquer, y faut pas exagérer, la prochaine fois elle réfléchira !
J’aimeAimé par 1 personne